R2K vient de publier des statistiques de MTN, Vodacom, Cell C et Telkom, qui montrent que le gouvernement accède à des informations de communication sensibles de dizaines de milliers de personnes chaque année en utilisant une faille dans les politiques de surveillance de l'Afrique du Sud.
Ces chiffres montrent que, au minimum, les organismes d'application de la loi espionnent les communications d'au moins 70 000 numéros de téléphone chaque année. En mai 2017, R2K a demandé à MTN, Telkom, Vodacom et Cell C combien de mandats ils ont reçu en vertu de l'article 205 de la Loi sur les procédures pénales (Criminal Procedures Act), en 2015, 2016 et 2017.
Ces demandes visaient à comprendre comment une lacune juridique a permis que des opérations de surveillance se déroulent en utilisant le Criminal Procedures Act plutôt que la loi RICA, censée être la principale loi de surveillance en Afrique du Sud.
Les quatre entreprises se sont conformées aux demandes d'information de R2K. Leurs réponses indiquent que les forces de l'ordre se procurent des enregistrements sur les appels d’un minimum de 70 960 numéros de téléphone chaque année. En raison de dossiers incomplets (car seuls Vodacom et Telkom ont pu indiquer combien de numéros de téléphone étaient contenus dans les mandats qu'ils ont reçus), le nombre réel est estimé être beaucoup plus élevé.
Ces chiffres montrent que, au minimum, les organismes d'application de la loi espionnent les communications d'au moins 70 000 numéros de téléphone chaque année. En mai 2017, R2K a demandé à MTN, Telkom, Vodacom et Cell C combien de mandats ils ont reçu en vertu de l'article 205 de la Loi sur les procédures pénales (Criminal Procedures Act), en 2015, 2016 et 2017.
Ces demandes visaient à comprendre comment une lacune juridique a permis que des opérations de surveillance se déroulent en utilisant le Criminal Procedures Act plutôt que la loi RICA, censée être la principale loi de surveillance en Afrique du Sud.
Les quatre entreprises se sont conformées aux demandes d'information de R2K. Leurs réponses indiquent que les forces de l'ordre se procurent des enregistrements sur les appels d’un minimum de 70 960 numéros de téléphone chaque année. En raison de dossiers incomplets (car seuls Vodacom et Telkom ont pu indiquer combien de numéros de téléphone étaient contenus dans les mandats qu'ils ont reçus), le nombre réel est estimé être beaucoup plus élevé.